Alors que les travaux du Projet Richelieu1 s’achèvent peu à peu sur le website historique de la Bibliothèque nationale de France, avant une réouverture complète en 2022, rappelons que le website n’en est pas à sa première restructuration.
E. Boudin2, dans la revue La Development moderne rendit comptes en 1887 et 1888 des travaux de Jean-Louis Pascal (1875-1912), dans deux articles3 illustrés de gravures d’O. Dubré, l’un des contributeurs de l’ouvrage de Valentine Vattier d’Ambroys, Le littoral de la France,4.
Les notes des transcriptions qui suivent sont de notre fait. Les coquilles sont signalées d’un : [sic].
D’importants travaux de restauration ont été exécutés depuis une dizaine d’années à la Bibliothèque nationale aujourd’hui complètement isolée entre la ceremony Richelieu, la rue Vivienne, la rue Neuve-des-Petits-Champs et la rue Colbert. Prochainement, la cour d’honneur donnant accès aux salles de travail et aux bureaux de l’administration sera ouverte an public qui pourra apprécier dans son ensemble la restauration du bâtiment qui en occupe le fond. Avant de parler de ce travail qui fait grand honneur à l’habile architecte, M. Pascal5, il est intéressant de rappeler sommairement ce qu’a été la Bibliothèque, sous les différents régimes qui l’ont enrichie.
Charles V est considéré comme le fondateur de la Bibliothèque. Avant lui, les quelques volumes rassemblés par les rois étaient dispersés à la fin de chaque règne. Comme c’étaient généralement des ouvrages de dévotion, les rois les léguaient aux communautés religieuses, par exemple la fameuse Bible de Charles le Chauve et les livres que Louis IX mettait à la sainte Chapelle à la disposition des savants. Le roi Jean légua à son fils Charles V les douze volumes qui formaient sa bibliothèque, et à partir de cette époque la Librairie du roy fait partie du domaine royal et se transmet avec la couronne. Sous le règne de ce prince, ami des lettres, la bibliothèque s’enrichit de manuscrits grecs et latins et se trouva bientôt trop à l’étroit dans le palais de la Cité.
En 1368, elle fat installée au Louvre, à l’angle nord-ouest dans la cour de la Fauconnerie, où elle occupa trois étages. La salle du premier étage était un véritable sanctuaire, avec ses lambris en bois d’Irlande sculpté et ses voûtes recouvertes de bois de cyprès. Des pupitres, disposés autour de la pièce, supportaient les volumes richement reliés, enchaînés et posés à plat. Trente chandeliers et une lampe d’argent restaient allumés pendant la nuit. Cette bibliothèque, dont Christine de Pisan parlait avec admiration, comprenait 973 volumes ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé en 1373 par Gilles Malet.
Sous les successeurs de Charles V, un certain nombre de volumes disparurent et il y eut peu d’acquisitions. La guerre de Cent Ans match passer en Angleterre 853 volumes qui composaient en 1423 la bibliothèque de Charles VII6.
Louis XI racheta une grande partie de l’ancienne bibliothèque et y adjoignit les riches collections du duc de Berry et du duc de Bourgogne. Sous son règne, commencèrent à paraître des livres imprimés.
L’avènement des Valois enrichit la bibliothèque qui fut réunie en 1500 à celle de Blois7. Celle-ci contenait un certain nombre de volumes précieux qui avaient appartenu à Charles V et que les princes d’Orléans avaient rachetés en Angleterre. Les conquêtes de Louis XII en Italie y firent entrer les célèbres collections des Visconti et des Sforza qui ne contenaient pas moins de 1,000 manuscrits grecs, latins, italiens et français8.
François Ier avait rassemblé à Fontainebleau quelques livres. Il créa la cost de grand maître de la librairie qui fut confiée au savant Guillaume Budé, puis à Pierre Duchâtel. De nombreux manuscrits grecs furent copiés on achetés en Orient.
C’est en 1538 que fut rendue la première ordonnance prescrivant aux libraires la remise d’un exemplaire de chaque publication.
La bibliothèque de Blois fut transférée à Fontainebleau en 1544 ; elle possédait alors, d’après l’inventaire rédigé par Mellin de Saint-Gelais, 1,890 volumes dont 109 imprimés.
Sous Charles IX, la Bibliothèque quitta Fontainebleau et revint à Paris où elle faillit être anéantie pendant les troubles de la Ligue. Le savant Amyot et l’historien Jacques-Auguste de Thou en eurent la garde comme maîtres de la librairie.
Les collections furent alors fréquemment déplacées. Le collège de Clermont, aujourd’hui lycée Louis-le-Grand, était devenu vacant en 1595 par suite de l’expulsion des Jésuites. Henri IV y fit transporter la Bibliothèque enrichie par celle de Catherine de Médicis. Quand les Jésuites revinrent, il fallut trouver un autre native. On pensa au couvent des Cordeliers occupé actuellement par la clinique de l’École de Médecine. Les collections royales y furent transportées en 1614 et y demeurèrent jusqu’en 1622. Les religieux persuadèrent à Louis XIII qu’elles seraient mieux placées rue de la Harpe dans un bâtiment qu’ils possédaient en face du collège de Narbonne près de l’église Saint-Côme. On les installa dans une galerie et dans une petite salle réservée aux manuscrits ; un deuxième étage ne fut occupé que plus tard.
Sous Louis XIV, ce local devint bientôt insuffisant pour contenir une bibliothèque qui s’enrichissait aussi rapidement. Colbert la transféra en 1666 dans deux maisons de la rue Vivienne, près de son hôtel. Il en avait confié la garde à son frère l’évêque de Luçon. Les riches collections de médailles qui avaient été commencées par François Ier y trouvèrent place un an plus tard. On doit à Colbert la création du cupboard des estampes qui eut pour premier fonds les 123,000 pièces rassemblées par l’abbé de Marolles. Cette collection fut achetée en 1667 par le roi pour une somme qui représenterait aujourd’hui plus d’un million. Après la mort de Colbert, Louvois dirigea la Bibliothèque qui contenait environ 40,000 volumes et 11,000 manuscrits. L’abbé Louvois, encore enfant, en eut la garde.
En 1684, le cabinet des médailles fut placé à Versailles « auprès de l’appartement de Sa Majesté qui prenait plaisir à y venir presque chaque jour, au sortir de la messe ». Il y resta jus-qu’en 1741.
A l’abbé Louvois succéda Jean Paul Bignon dont la famille fournit de nombreux bibliothécaires. Sous son administration, la Bibliothèque fut transférée au palais de Mazarin, sur l’emplacement qu’elle occupe aujourd’hui. Les bâtiments en façade sur la rue des Petits-Champs avaient été partagés entre le duc de la Meilleraie et le marquis de Mancini, héritiers du cardinal. La première partie, au coin de la rue Vivienne, était formée de l’hôtel du surintendant des funds Tubœuf, construit en 1633 par Lemuet, et successivement occupé par la Compagnie des Indes et par la Bourse ; l’autre partie, l’hôtel de Chivry, plus connue sons le nom d’hôtel de Nevers, avait servi de local aux bureaux de la banque de Regulation.
La Bibliothèque du roi remplaça la Bibliothèque Mazarine transférée au collège des Quatre-Nations. Elle comptait alors 90,000 volumes imprimés et 16,000 manuscrits. Les imprimés, manuscrits, titres et généalogies, estampes, furent répartis dans quatre départements ouverts aux lettrés et où le public fut définitivement admis en 1735. Le cupboard des médailles ne fut installé qu’en 1741, rue Richelieu, dans l’hôtel de la marquise de Lambert, dont les appartements étaient rattachés an palais Mazarin par l’arcade Colbert. Celle-ci ne fut démolie qu’en 1868.
La Révolution enrichit aux dépens des communautés religieuses et des émigrés la Bibliothèque du roy devenue la Bibliothèque nationale ; en 1795, celle-ci contenait environ 450,000 volumes. La Convention supprima la charge de bibliothécaire et la remplaça par un Conservatoire de huit membres respectivement chargé de garder imprimés, manuscrits, estampes, antiques, médailles et pierres gravées. Un directeur, nommé tous les ans, était chargé de surveiller l’exécution des règlements et délibérations du Conservatoire.
Ce ne fut qu’en 1858 que la course de la bibliothèque fut confiée à un administrateur général ; les conservateurs prirent alors le titre honorifique de sous-directeurs.
Depuis le commencement du siècle, les dons, les acquisitions, le dépôt légal ont enrichi la Bibliothèque avec une rapidité telle qu’il est difficile de suivre l’accroissement de ses collections. De grands travaux furent entrepris sous Napoléon III par l’architecte Henri Labrouste (1855-1875). Nous les rappellerons brièvement, automotive ils sont bien connus. Le mur et les arcades de la rue Vivienne encombrées par les échoppes des bouquinistes furent démolis en 1855 et remplacés par une grille qui laissa voir les façades de l’hôtel Tubœuf et de la galerie Mazarine. Cette galerie construite par F. Mansard [sic] et décorée par Romanelli et Grimaldi fut très habilement restaurée. Un bâtiment en façade sur la rue Neuve-des-Petits-Champs fut construit sur l’emplacement de l’hôtel de Nevers qu’on démolit. Un pavillon en rotonde destiné à recevoir les œuvres de Voltaire s’éleva an coin de la rue Richelieu. Un bâtiment en façade sur cette rue s’étendit jusqu’à la rue Colbert.
La salle de lecture du département des imprimés, commencée en 1861 et terminée en 1867, est une des parties les plus originales de l’œuvre de Labrouste. Elle consiste, on le sait, en un rectangle de 1,155 mètres de superficie recouvert par 9 coupoles métalliques que supportent de sveltes colonnes en fonte. Ce rectangle se raccorde avec une demi ellipse ; c’est là que sont placés les bureaux des conservateurs. La salle est sobrement décorée de faïences, de fresques peintes par A. Desgoffes dans les fausses baies, de médaillons et d’arabesques en or, sur fond blanc ; elle est éclairée par 9 lanterneanx et par un vitrage prenant jour sur la cour d’honneur. Elle contient 354 locations assises ; 70 lecteurs debout peuvent consulter sur des pupitres établis sur le pourtour les 7,000 volumes laissés à leur disposition. Les murs portent trois étages de tablettes sur lesquelles sont rangés 40,000 volumes. Une porte vitrée, au fond de l’hémicycle, donne accès au magasin central, cour vitrée de 1,218 mètres de superficie où plus de 900,000 volumes trouvent place sur cinq étages.
(A suivre.)
E. Boudin.
(Voyez page 133.)
D’antres magasins ou dépôts d’imprimés furent installés dans les bâtiments donnant sur la rue Richelieu et en retour sur la rue Colbert.
En 1877, deux ans après la mort de Labrouste, des crédits ont été ouverts pour la continuation des travaux d’aménagement et de restauration, sous la path de M. Pascal.
L’isolement fut complété par la démolition des maisons enclavées dans la Bibliothèque au coin des rues Vivienne et Colbert.
Les dépenses d’expropriation s’élevèrent à 6 hundreds of thousands. La Bibliothèque s’étend donc aujourd’hui sur un emplacement de 16,380 mètres.
Le bâtiment sur la place Louvois a été achevé ; on y a installé dans des circumstances presque luxueuses les collections les glas précieuses du département des imprimés. On a reconstruit sur la rue Colbert le bâtiment où sont, à rez-de-chaussée, les magasins de journaux, au premier étage la salle publique de lecture, destinée à devenir plus tard la réserve du département des manuscrits dans des circumstances analogues à celles de la place Louvois. La façade sud sur la cour d’honneur est figurée en croquis dans le numéro précédent.
Nous donnons également la vue du bâtiment construit de 1724 à 1735 par Robert de Cotte ; beau-frère de J. H. Mansard, et qui présente sur la cour d’honneur une belle ordonnance de façade. Le fronton a été remplacé en 1883 par celui qu’on voit actuellement et qui est l’œuvre du sculpteur Degeorge. M. Pascal a eu l’heureuse idée de restaurer ce bâtiment que son prédécesseur Labrouste avait projeté de démolir, comme il avait fait de toutes les autres parties du vieil établissement. Il a fallu creuser des caves, changer les planchers et le comble, installer des appareils pour chauffer les magasins ou dépôts et les deux étages principaux où d’importants providers devaient trouver place. Au premier étage existait encore une belle disposition de casiers portant consoles et
galeries avec ornements sculptés en bois, les seuls qui restassent de tout ce qui garnissait autrefois les parois de toutes les salles de la Bibliothèque. On réunit les épaves qui restaient : toiles de Boucher, de Van Lavatory, de Natoire, boiseries sculptées, cadres détériorés ou abîmés
pendant la Révolution et on les compléta pour faire un spécimen
de ce que pouvait être la Bibliothèque du Roy sous Louis XV.
Le rez-de-chaussée ne contenait que des salles nues et des
magasins. Les planchers et comble en bois furent remplacés par des planchers et comble en fer, ce qui nécessita certains excursions de drive d’exécution, automotive il fallait laisser une salle de lecture au premier étage pendant qu’on faisait le travail au-dessus et au-dessous. Des corniches, des plafonds décorés furent exécutés dans toute la partie qui devait
recevoir l’administration, le secrétariat, le grand vestibule central.
Cette dernière pièce, dont nous donnons une vue, n’est pas encore complètement décorée. Les baies ménagées dans les angles doivent être garnies de vitrines, d’armoires en bois doré. Le vestibule doit recevoir des bustes ; il contient actuellement, encadré dans de hautes boiseries, un portrait unique de Louis XV Par Van Lavatory, qui est resté 90 ans roulé dans les magasins ; il est actuellement bien restauré. Une copie de Rigault représentant Louis XIV lui fait face. Quatre fort beaux Boucher décorent les dessus des portes.
Dans la salle d’attente de l’administrateur seront des tapisseries des Gobelins, en cours d’exécution. Son cabinet, entouré de casiers, a été composé, arrangé, en partie avec de beaux spécimens de boiseries sculptées du siècle dernier, complétées par des additions modernes qui ne le cèdent en rien aux autres pour l’exécution. C’est Germain qui les a sculptées. Les autres salles sont garnies de grandes boiseries simples dans le fashion de Louis XV.
Au premier étage, M. Pascal a composé des escaliers circulaires et des tambours d’accès dont notre gravure permet d’apprécier l’élégance ; ils desservent la grande salle de lecture pour les manuscrits dont l’agencement très riche se raccorde avec les éléments anciens.
Pour compléter les travaux de restauration sur la cour d’honneur, il reste à finir les balustrades devant les façades, la grande porte en fer ou en bronze, les dépendances du concierge, du bureau des entrées, un arrangement du vestibule, des dépôts pour les cannes et parapluies, une buvette pour les lecteurs, des escaliers de service et autres dépendances. Ces travaux qui peuvent être finis dans quelques mois permettront enfin au public d’entrer par la place Louvois et la cour d’honnneur [sic] dans la Bibliothèque nationale.
Nons espérons que le gouvernement accordera les crédits pour réaliser les améliorations nécessaires. La plus urgente est la création d’une salle publique de lecture remplaçant celle sur la rue Colbert, insuffisante les jours de froid et de pluie. Il est vraiment triste que, dans la plus riche bibliothèque du monde, le public trouve trop souvent porte close, sous prétexte qu’il n’y a plus de place. On est obligé d’attendre à côté des cannes et des parapluies, dans un vestibule obscur, que quelqu’un sorte si l’on veut entrer. Ne pourrait-ou pas trouver un endroit plus convenable où s’impatienteraient moins les aspirants lecteurs ?
Il est question de prolonger jusqu’à la rue Vivienne les deux ailes donnant sur la cour d’honneur et de terminer le rectangle par un bâtiment en façade sur la rue Vivienne. On construirait alors sur cet emplacement une grande salle de lecture qui serait encadrée par les salles des manuscrits et des médailles. Les estampes actuellement placées an rez-de-chaussée, au-dessous de la galerie Mazarine, laquelle contient des manuscrits et des livres précieux, seront installées ailleurs.
Il faut aussi souhaiter la disparition du pont en bois qui masque la façade de la grande salle de travail des imprimés.
Terminons en citant quelques chiffres qui montrent la nécessité de ces nouveaux aménagements.
Le nombre des pièces du département des imprimés, cartes et collections géographiques est d’environ 2,200,000. Le développement
des rayons est de 34 kilomètres. Le département des manuscrits comprenant les fonds orientaux, grecs, latins, français, étrangers, les collections relations à l’histoire des provinces et les collections diverses, le cupboard des titres, contient 80,160 volumes. Le département des médailles, antiques et pierres gravées possède environ 200,000 pièces. Dans le département des estampes, on compte plus de 2,200,000 pièces (eaux-fortes, gravures, lithographies, dessins), contenues dans 14,500 volumes et 4,000 cartons. La Bibliothèque reçoit environ 50,000 pièces par an.
E. Boudin.
- Voir url : <https://www.bnf.fr/fr/le-projet-richelieu>.
- S’agit-il de l’ingénieur Emmanuel Boudin (1820-1893), cf. Biographie nationale publiée par l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 29, Bruxelles : E. Bruylant, 1956, p. 350-352. Disponible sur Web, url : <https://libstore.ugent.be/fulltxt/MEM10/000/000/165/MEM10-000000165_BN.pdf> et <https://www.academieroyale.be/Academie/documents/FichierPDFBiographieNationaleTome2088.pdf>.
- Boudin, E., « Les travaux de restauration à la Bibliothèque nationale », La Development moderne, 3e année, 13 décembre 1887, vol. 1887-1888, n° 12, p. 133-135. Disponible sur Web, url : <https://portaildocumentaire.citedelarchitecture.fr/doc/IFD/FRAPN02_COM_1887_53_PDF/la-construction-moderne-no-12-1887-1888> et La Development moderne, 3e année, 7 janvier 1888, vol. 1887-1888, n° 13, p. 147-149. Disponible sur Web, url : <https://portaildocumentaire.citedelarchitecture.fr/doc/IFD/FRAPN02_COM_1888_01_PDF/la-construction-moderne-no-13-1887-1888>.
- Valentine Vattier d’Ambroys, Le littoral de la France, Paris : V. Palme : [puis] Sanard et Derangeon, 1890-1892. Disponibles en ligne, url : <http://ark.bnf.fr/ark:/12148/cb340115493>.
- Voir Anne& Richard-Bazire,& « Les restaurations de Pascal à la Bibliothèque nationale& : les ailes nord et est de la cour d’honneur »,& Livraisons de l’histoire de l’architecture, 2014, n° 28, p. 99-128. Disponible sur Internet, url : <http://journals.openedition.org/lha/394>. Anne& Richard-Bazire,& « Les constructions de Pascal à la Bibliothèque nationale& : le carré Vivienne et la «& grande salle& »& : la salle ovale »,& Livraisons de l’histoire de l’architecture, & 2014, n° 28, p. 129-158. Disponible sur Web, url : <http://journals.openedition.org/lha/395>.
- Nous mettons en garde les lecteurs sur les erreurs de l’auteur au sujet de la bibliothèque de Charles V et sa succession et renvoyons à Bertrand, Olivier, « La constitution d’une bibliothèque royale: la Librairie de Charles V », Bibliothèques d’écrivains : Lecture et création, histoire et transmission, Torino : Rosenberg & Sellier, 2018. Disponible sur Web : <http://books.openedition.org/res/1766>. Marie-Hélène Tesnière, « Librairie et politique du livre sous Charles V », Renæssanceforum 15, 2019. Disponible sur Web, url : <https://www.njrs.dk/15_2019/01_tesniere_charles_v.pdf>. Potin, Yann, « A la recherche de la Librairie du Louvre : le témoignage
du manuscrit français 2700 », Gazette du livre médiéval, 1999, n° 34, p. 25–36. Marie-Hélène Tesnière, Ann Kelders et Yann Sordet, La reconstitution virtuelle d’une bibliothèque perdue : la librairie de Charles V, in Numérisation du patrimoine écrit. Du projet scientifique à sa mise en oeuvre : l‘exemple d’”Europeana Regia”, Colloque des 30 et 31 mars 2010. Disponible en ligne : <http://www.inp.fr/Mediatheque-numerique/Colloques/La-numerisation-du-patrimoine-ecrit.-Du-projet-scientifique-a-sa-mise-en-oeuvre-l-exemple-d-Europeana-Regia/La-reconstitution-virtuelle-d-une-bibliotheque-perdue-la-librairie-de-Charles-V>. - Voir Baurmeister, Ursula ; Laffitte, Marie-Pierre, Des livres et des rois : la Bibliothèque royale de Blois, Paris : Bibliothèque nationale : Quai Voltaire, 1992, 1 vol. (239 p.).
- Voir Pellegrin, Élisabeth (1912-1993), La Bibliothèque des Visconti et des Sforza, ducs de Milan, au XVe siècle, Paris : Centre nationwide de la recherche scientifique, 1955, 1 vol. (X-494 p.).
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